Recent data for the funerary site of Lannemezan plateau and new insights into the Final Neolithic at the foothills of the western Pyrenees
Acquis récents sur l’occupation funéraire du plateau de Lannemezan et éclairage nouveau pour le piémont ouest-pyrénéen au Néolithique final
Abstract
A rescue excavation at the site of Centre mobilisateur 10, located in the south-east of the Lannemezan agglomeration (Hautes-Pyrénées) and otherwise known as the Arsenal, was carried out in 2016 by the Éveha team, under the leadership of V. Ropiot. From a geographic perspective, this sector, between Bigorre and Comminges, occupies an interface position on a fluvio-glacially formed plateau, culminating at an altitude of 600 m at the foothill of the Pyrenees, and forms a vast expanse of land including heaths, bogs, meadows and some woodland. The excavation completely uncovered a circular tumulus with a pebble enclosure, which was the main aim of the operation. However, it also brought to light ten archaeological structures, including a singular megalithic monument, composed of a monolithic slab surrounded by a pebble border, covering a chamber buried in a vast oblong pit, with a frontal entrance. The other structures consist of six fireplaces with heated pebbles, two isolated post holes and a pit containing middle Bronze Age objects, which were plundered or heavily reworked but appear to be linked to worship rituals. All these structures are located in the central part of the excavated zone, around the tumulus, and towards the east for the hearths, including two developed in the crown of the tumulus. These remains are attributed to a period ranging from 3700 to 1400 BCE, centred around the Final Neolithic 2. They form an unprecedented monumental funerary complex in the High-Pyrenees.
Le site du Centre mobilisateur 10, situé au sud-est de l’agglomération de Lannemezan (Hautes-Pyrénées) et autrefois connu sous le nom de l’Arsenal, a fait l’objet en 2016 d’une fouille préventive réalisée par le bureau d’études Éveha, sous la responsabilité de V. Ropiot. D’un point de vue géographique, entre la Bigorre et le Comminges, ce secteur occupe une position d’interface sur un plateau de formation fluvio-glaciaire, qui culmine à 600 m d’altitude en piémont des Pyrénées, et qui constitue une vaste étendue comprenant des landes, des tourbières, des prairies et quelques bois. La fouille, en plus du dégagement complet d’un tumulus circulaire doté d’un enclos de galets, principal objet de cette intervention, a permis la mise au jour de dix structures archéologiques, dont un monument mégalithique de conception singulière, composé d’une dalle monolithe entourée d’une bordure de galets, recouvrant une chambre enfouie au sein d’une vaste fosse oblongue, comportant une entrée frontale comprise également dans l’excavation. Les autres structures sont six foyers à galets chauffés, deux trous de poteaux isolés et une fosse contenant du mobilier du Bronze moyen, pillée ou fortement remaniée mais vraisemblablement de nature cultuelle. Le tout se développe principalement dans la partie centrale de la zone prescrite, autour du tumulus, et vers l’est pour ce qui est des foyers, dont deux ont été aménagés dans sa couronne. Ces vestiges s’échelonnent sur une période comprise entre 3700 et 1400 av. n.è., l’occupation étant centrée sur le Néolithique final. Ils forment un ensemble funéraire monumental jusque-là inédit dans les Hautes-Pyrénées.
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